Centrales nucléaires flottantes et immergées : Vers des thalassocraties énergétiques ?
Hélène Lecomte
Publié le 23 avril 2020–Mis à jour le 23 avril 2020
Résumé
Externaliser en mer la production d’énergie nucléaire n’est pas un fait aussi anodin qu’on pourrait le penser. A l’heure où la Russie et la Chine se sont lancées dans la construction de vastes flottes de réacteurs offshores destinés à conquérir de nouveaux marchés, l’émergence de ces petites centrales disruptives soulève la question de leur possible instrumentalisation à des fins géopolitiques. Qu’il s’agisse de s’emparer du contrôle d’hinterlands stratégiques ou de modifier la logistique des flux énergétiques à leur avantage, la projection de ces futurs réacteurs flottants pourrait bien refléter les ambitions thalassocratiques des puissances qui en développent.
A propos de l'auteur
Hélène Lecomte est titulaire d’une licence de Sciences Politiques (ICES, La Roche sur Yon) ainsi que d’un master II en Sécurité Internationale et Défense (Université Jean Moulin – Lyon III). Dans le cadre de son mémoire, soutenu en 2019, Hélène Lecomte s’est intéressée aux enjeux stratégiques et sécuritaires des centrales nucléaires flottantes et immergées