L’association DFMA Collection, du Master Droit et Fiscalité du Marché de l’Art à l’Université Jean Moulin Lyon3 et l’association Beaux-Arts Campus organisent la tenue d’une vente aux enchères caritative le jeudi 20 février 2025 au sein du Grand Réfectoire du Musée des Beaux-Arts de Lyon

L’intégralité des fonds récoltés sera reversée à l’association L’Orchidée, reconnue d’utilité publique, qui s’engage à réaliser les rêves d’enfants gravement malades en leur offrant la possibilité de concrétiser un projet qui leur tient à cœur.

La vente sera tapée par Maître Alexandre Berthier, commissaire-priseur chez ARTENCHERES et ancien élève du Master Droit et Fiscalité du Marché de l’Art. 


 

Focus sur les artistes :

Jimmy FRADE - Jim LA SOUILLE

La photo présentée ici se nomme “Murmuration”, elle a été faite en novembre 2024 à Lyon, en face de la tour Incity dans le quartier de la Part Dieu. La murmuration est un phénomène qui ressemble à une danse, un ballet, qui rassemble des centaines d’oiseaux, souvent des étourneaux.

Miu SHINODA

Dans sa série intitulée “Diaspora”, Miu Shinoda explore comment les volontés individuelles s’entrelacent pour façonner le monde. En tant qu’immigrée japonaise, elle perçoit les problématiques migratoires comme des questions profondément personnelles et complexes. Bien que les immigrants enrichissent leurs sociétés d’accueil grâce à leurs diversités culturelles et leur force de travail, elle s’interroge aussi sur les tensions sociales et politiques que sa propre présence pourrait engendrer. Dans son oeuvre, l’artiste prend en compte des perspectives variées, allant de l'individu à la famille, de la communauté, au pays, jusqu'au monde, explorant ainsi l'identité et l'altérité de contextes culturels variés.

Charlotte PIVARD

La peinture de Charlotte Pivard est une représentation magnifiée du réel, ainsi qu’une recherche picturale colorée abstraite. Cette oeuvre est inspirée d'un paysage de coucher de soleil en Croatie. Ici, le réel suggère l'abstrait, de part un jeu de couleurs et de lumières éclatantes. À travers ses voyages, Charlotte Pivard s’imprégne de la beauté qui l’entoure. De Cassis à Majorque, en passant par les Caraïbes, l’Indonésie ou La Nouvelle- Calédonie, elle nous invite à redécouvrir les paysages. Par une composition structurée et un sens spontané du mouvement, elle parvient à insuffler à la fois le calme et la profondeur dans ses productions. Son travail se nourrit de contemplation et plaide pour la sauvegarde de l'environnement.

Augustin DISCART

Augustin Discart met en avant le vivant, le corps humain, les plantes les animaux, en les traitant d’une manière réaliste, afin de leur rendre hommage. Il peint avec minutie le vivant, en lui accordant une place quasi sacrée, en l’opposant aux créations façonnées par l’Homme. Il critique l’humain en tant qu’espèce évoluée qui pense pouvoir être
supérieure à la vie. C’est dans cette optique que les éléments façonnés par l’homme sont réalisés de manière maladroite à travers de simples aplats d’une manière, naïve, enfantine en acrylique. Les éléments liés au vivant étant réalisés avec plus de maturité, de précision et de magnificence.

Cara MIA

Dans cette oeuvre, Cara Mia s’attache à représenter la force tirée de la fragilité et de la délicatesse, à travers deux papillons s’imbriquant dans le bas d’un visage féminin. Cela fait référence à la métamorphose du papillon, transposée à une figure féminine.
 

Pierre LE BOISSELIER - LEBZ

Cette oeuvre de l’artiste Lebz est une photographie argentique d’un taxi traditionnel japonais à Osaka. L’oeuvre présente un contraste colorimétrique fort, et laisse deviner une nuit paisible dans un centre- ville habituellement animé. L’artiste joue avec les luminaires artificiels colorés, aves des prédominances rouges, vertes et bleues. La vision du taxi progressant vers l’obscurité, laisse libre court à l’imagination. D’où vient-il ? Où se rend il ? Qui va-t-il rencontrer sur son parcours ?

Marie HUÉ

Dans cette oeuvre de Marie Hué, l’artiste représente la déesse Parvati du nom hindou Devi, signifiant "principe féminin suprême", et inspiré de son voyage à Bali en 2023. Elle a utilisé les corps, les visages et les couleurs de cette île afin de retranscrire directement ses émotions. Elle est une artiste expressionniste qui apprécie avant
tout l’utilisation de la réalité pour pouvoir dénoncer, choquer et provoquer en utilisant ses ressources personnelles. Marie représente alors Devi, descendante de son voyage en terre asiatique
 

Alain FRABONI

Cette oeuvre d’Alain Fraboni fait partie d'un travail sur les paysages des montagnes du massif des Écrins. Une sérié débutée en 2016 et qui se poursuit encore aujourd'hui. L’oeuvre “Lumière sur les crêtes” a été exposée dans une exposition personnelle en 2024 à la MAC de Pérouges. Une réalisation du même format et sur le même sujet “Sommets des Écrins”, a trouvé acquéreur lors de cette exposition

Antoine THINON - OMAS

"Fusion" est une oeuvre photographique en noir et blanc marquée par une esthétique onirique et abstraite. Elle capture un personnage en mouvement, enveloppé d'une lumière douce et vaporeuse. Les contours flous des bras et du visage suggèrent une danse ou un acte de transformation, symbolisant une fusion entre le corps et l'énergie environnante. "Fusion" est une oeuvre ouverte qui évolue tout au long de sa contemplation. La tenue qui est portée a été désignée et conçue par Yanis TAKASSA.

Marsile TREPPOZ

Dans cette oeuvre de Marsile Treppoz, le chien représenté nous fixe d’un regard intense. Son regard traduit-il une fierté, une
peur de nous voir ici devant lui ? Il est pris au piège se trouvant enfermé, peut-être dans le coin d'une pièce, assurément entre les quatre coins de la toile. Il disparaît, se fondant tout aussi bien dans l'obscurité de la pièce que dans la clarté du support. Seules ces ombres nous confirment qu'il fait encore partie de notre monde. Un rectangle de clarté pourrait être son échappatoire, et pourtant est-ce vraiment une fenêtre ? Il pourrait s'agir d'un autre cul-de-sac, celui de la matière brute du support peint.

Cécile GUYOT - ENOLIE

"La saison des fleurs", comme la plupart des oeuvres de Cécile Guyot, est un hommage à la nature et à sa beauté plurielle. Le spectateur reconnaîtra ici une des allées du Parc de la Tête d'Or dont elle aime s'inspirer pour ses tableaux. Si l'on peut interpréter "La saison des fleurs" comme une simple représentation d'une journée fleurie de printemps, il s'agit avant tout pour l’artiste d'amener le spectateur à s'interroger sur le lien qu'il entretient avec la nature. Elle souhaite que chacun prenne le temps de la contempler et d'apprécier ce qu'elle a à nous offrir, en particulier à l'heure des bouleversements climatiques que nous traversons. Son travail vise à éveiller un peu plus les consciences et à souligner le caractère mortifère de nos sociétés capitalistes.

Alice SAUVAGE - ALSO

Dans cette oeuvre, Alice Sauvage représente un homard se parant de ses plus beaux apparats, un collier de perles et un tutu pour rejoindre le banquet. C’est sa dernière chance pour briller dans un ballet de danse avant d'être englouti par de fervents gourmets. C’est un hommage ici à l’artiste américain Joseph Cornell (1903-1972), spécialiste dans l’art d’assemblage, qui a composé “A Pantry Ballet” (Ballet du garde-manger) en 1942, où il met en scène des homards portant des colliers de perles noires et des tutus blancs. Ce homard en mosaïque est composé de plusieurs matériaux de récupération : smalts vénitiens pour la queue, verre coloré de vaisselle pour la tête, céramique de carreaux de cuisine pour le dos, faïence mexicaine pour les pattes, et pâte de verre pour les pinces. Velours bleu pour l'arrière-plan. .

Margaux FONTANA - ROJA

En suivant les principes traditionnels d’une nature morte cette toile réalisée à l’acrylique et à la peinture à l’huile explore les sensations que des couleurs peuvent transmettre par le sens de la vue et la mémoire des autres sens. Est-ce-que vous sentez cette acidité ? Et cette douceur en fond ? Comme un parfum avec une note de coeur et une note de fond cette oeuvre vous invite à voyager dans une expérience sensorielle globale.

Julien DURAND - RAW_DB

Ce tableau réalisé en l’honneur de l’association “L’Orchidée”, est né d’une pulsion authentique d’espoir. À travers ce tableau, Julien Durand a voulu évoquer son retour dans la peinture, tout en développant l’envie de s’en sortir et de grandir. Il est nécessairement lié au caractère de l’association, ou du moins à l’idée qu’il s’en fais. Il représente l’homme qui lève la tête et se baigne enfin de lumière. Sa conception de l’art repose sur l’interprétation, il préfère ôter la barrière de l’explication et laisser place à l’imagination du public. L’artiste donne ici une trame de réflexion, en laissant une part de liberté au public

Thomas BRINGOLD

Dans ce tableau, l’artiste Thomas Bringold livre une interprétation abstraite aux couleurs vives de lianes cultivées en vases, propre à l’univers haut en couleurs
de l’artiste. L’artiste axe sa composition sur l’aspect "liant" et "végétal » des lianes, qui semblent grimper délicatement le long des deux récipients.

Christelle MENDELSSOHN

Christelle Mendelssohn, à travers cette aquarelle nous permet de découvrir la technique du dessin Zentangle, une pratique artistique qui combine création et relaxation. L’artiste aime utiliser des encres, pigments et aquarelles aux couleurs vives et vibrantes.

Carla LESUEUR

Dans cette photographie, l’artiste Carla Lesueur nous partage un paysage extrait d’une série de photographie documentaire réalisée en Bolivie. Partie
à la recherche de l'eau à travers le pays, elle a identifié les zones dans lesquelles le problème se manifestait le plus fortement et a tenté de les représenter grâce à ses images.
 

France MERMET

L'oeuvre "Anse vue du ciel" de France Memet est issue d'une vue aérienne existante du village d'Anse (69), découpée en parcelles cadastrales. Il a été question de
transformer la rigidité administrative de ces limites arbitraires de propriété en un ensemble graphique poétique aux couleurs évoquant la nature, ce qui offre une nouvelle lecture de ce paysage rural.

Juliette CHAUDRY - Couleur Juliette

Dans cette oeuvre, Juliette Chaudry dépeint un citronnier installé dans une atmosphère méditerranéenne. Il évoque lumière, chaleur et senteur.
Les fauteuils encadrent une petite table sur laquelle reposent une bouteille de vin, deux verres et quelques fraises. Le fond uni, délibérément épuré, laisse libre cours à l’imagination. Il ne s’agit pas de figer un moment précis, mais d’offrir une scène de vie ouverte, où chacun peut projeter ses propres souvenirs : un déjeuner au soleil, une soirée d’été ou un simple instant de partage avec celui ou celle qui compte. Une conversation chaleureuse, un instant de complicité, une première rencontre ? Que vont-ils se dire ? De quoi vont-ils rêver ensemble ?

Marc DAILLY

L’artiste propose par ce tableau sa perception de la place Bellevue, emblématique du quartier de La Croix-Rousse à Lyon, sa ville de coeur. L’artiste fige une scène matinale
tranquillement animée, loin de l’émulation du centre-ville que l’on aperçoit en arrière plan. Il l’a dépeint à l’aide d’une palette chromatique douce et sensible.

Eloise VILLARET

Cette photo d’Éloïse Villaret est extraite de la série Neon Exile. Cette photographie, capturée lors de son premier voyage en solitaire, marque une étape clef dans son
parcours artistique. Elle incarne sa volonté de mettre en lumière les espaces vides des grandes villes, où solitude et apaisement se rencontrent dans une atmosphère électrique. La station-service, baignée de lumière artificielle et désertée de toute présence humaine, symbolise l’isolement urbain tout en invitant à une réflexion intime sur la beauté cachée du quotidien.

Dorothée RICHARD

Dans cette oeuvre, Dorothée Richard dépeint une scène nocturne suspendue et inanimée, à l’aide de couleurs choisies et contrastées L’absence du vivant
et l’originalité des perspectives à la manière de Hooper, témoigne d’une vision de la scène hors du réel.

Charlène PLANCHE

L’artiste Charlène Planche, dans cette oeuvre surréaliste, transporte le spectateur dans un monde à la frontière du rêve et de la réalité. Une valise s'ouvre, et le monde s'inverse. Loin d’être un simple objet de voyage, elle déborde de souvenirs d’océans indomptés, d’horizons oubliés. De ces parois jaillit un océan de tempêtes,
comme si le voyage qu'elle renferme ne pouvait plus être contenu. L'eau s’échappe, ruisselante, pour rejoindre une mer plus vaste, une mer qui pourrait bien être celle d’un rêve ancien.Cette scène, figée dans une lumière douce et irréelle, interroge : que transportons-nous dans nos bagages invisibles ? Des souvenirs qui débordent, des rêves jamais réalisés, ou peut-être des mondes entiers, enfermés en nous, attendant simplement de s’échapper. Cette photographie invite à explorer les thèmes de la mémoire, de l'évasion, et de la puissance de l'imagination. C'est une ode à l’inconnu, à ces mondes que l’on transporte sans le savoir. Elle s’adresse à ceux qui ne craignent pas de perdre pied dans les eaux troubles de l’imaginaire.

Mathieu PALAZZOLO

Matthieu Palazzolo a peint cette toile sans savoir vraiment dans quelle direction il se dirigeait, se laissant guidé par l’expérience, il l’a ainsi recommencée
plusieurs fois. Inspiré par la cover de l’album Ok Computer de RadioHead, l’artiste a repris les tons de bleu et de blanc. La toile est très brute et ornée d’inscriptions textuelles représentant ainsi son anxiété exacerbée envers l’incertitude du futur et la place en tant qu’être aimé dans les relations humaines, amicales ou amoureuses.

Mathieu DE MALTE

Dans cette oeuvre dénommée “Claude”, l’artiste Matthieu de Malte nous livre un dessin rendant hommage au peintre Claude Viallat. Inspiré par l’esthétique des t-shirts d’artistes, il met en scène un modèle portant un polo imaginaire orné des motifs distinctifs et reconnaissables du peintre, dans des tons colorés vibrants et un dégradé de gris.

Séverin MILLET

Dans cette impression d’art, Séverin Millet nous propose une composition colorée aux objets variés : meubles, végétaux ou objets du quotidiens, l’artiste nous invite dans son univers onirique où les éléments semblent superposés et entrelacés. Entre nature morte et vision altérée de la réalité, l’artiste revisite l’inextricable lien entre l’inerte et le vivant

Marie DE BUTTET

Dans cette oeuvre signée Marie de Buttet, l’artiste nous propose une composition expressive tricolore. L’artiste utilise des traits stylisés simplifiés, qui correspondent à son univers épuré et coloré. L’usage de la couleur et des lignes simples permet de guider le regard, de souligner les relations entre les différentes parties de l’oeuvre, et de faire émerger un sentiment de légèreté, tout en provoquant un impact visuel puissant.

Yanis OURABAH

Cette photographie est issue d'une série réalisée au Printemps 2024 lors d'un voyage en Corée du Sud de l’artiste Yanis Ourabah. Cette photographie nous plonge au coeur des marchés de Corée du Sud à travers une série de photos vibrantes et captivantes. Entre couleurs éclatantes, scènes de vie authentiques et détails saisissants, cette collection révèle toute l’âme et l’effervescence de ces lieux uniques.

Benoit LEGENDRE - BLEG

Benoit Legendre, dans cette oeuvre d’inspiration cubiste et surréaliste représente un cheval stylisé dans des tons chauds et sombres. Les traits épais témoignant d’un geste
instinctif forment une composition à la géométrie précise aux allures mythologiques

Lisa GALLE - Judy MYLO

Cette peinture unique de l’artiste Lise Galle a été spécialement créée à l’occasion de la vente aux enchères caritative au profit de l’association L’Orchidée.
Cette oeuvre incarne les valeurs profondes de l’événement : l’espoir, la solidarité et la joie de vivre, même face à l’adversité. À travers des couleurs éclatantes et une composition florale dynamique, l’artiste voulait proposer dans cette toile une vision lumineuse et porteuse de sens, où chaque détail raconte une histoire de renouveau et de résilience. La citation centrale nous invite à regarder le monde avec des yeux empreints de positivité, rappelant que la beauté et l’espoir sont présents même dans les moments les plus sombres. Les tonalités vives, mêlées à des éléments de collage et des mouvements spontanés, reflètent l’énergie de l’enfance, la créativité et le bonheur simple.