Les Alternatives au porte-avions : une analyse du débat stratégique français
Pierre Vallée
Publié le 17 novembre 2020–Mis à jour le 17 novembre 2020
Résumé
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le statut de capital ship du porte-avions fait consensus. Néanmoins, les critiques à son encontre semblent aujourd'hui se démultiplier. Celles-ci se fondent à la fois sur des considérations géostratégiques, techno-capacitaires et/ou économiques. Bien que de telles accusations ne freinent en rien le regain d'intérêt mondial pour l'acquisition de plateformes aéronavales, l'introspection capacitaire doit être engagée : le porte-avions incarne-t-il toujours le navire amiral d'une flotte ? Des solutions alternatives et plus adaptées sont-elles envisageables ? Concernée par ce débat du fait de son fleuron national – le Charles de Gaulle – et à l'heure du choix quant à son successeur, la France doit mener cette réflexion. Le modèle du grand porte-avions conserve-t-il un intérêt pour la Marine nationale ou peut-elle compter sur des solutions alternatives ? Le cas échéant, sommes-nous en passe d’assister dans les prochaines décennies à la mise en place d'un nouveau système capacitaire naval consacrant l'émergence d'un nouveau capital ship ?
A propos de l'auteur
Pierre Vallée est titulaire d'une licence d'Histoire/Science politique (ICR – Rennes) et d'un Master II en Relations internationales, parcours Sécurité Internationale et Défense (Université Jean Moulin – Lyon III). Dans le cadre de son mémoire de fin d'étude (2019), il s'est intéressé aux évolutions et à l'avenir de la puissance navale française. Il est, depuis la fin de son Master, chargé de recherches à l'Institut d’Études de Stratégie et de Défense de Lyon.