Dix groupes se sont alors succédés avec pour chacun des présentations riches par leur singularité, à travers des procès fictifs, des débats télévisés ou encore des vidéos. Nous tenions à féliciter chacun des groupes par le travail fourni et présenté, et tout particulièrement le groupe gagnant « C’ Mon droit ».
 

L'équipe "C'mon droit" était composée des étudiants suivants :

• Alexandre Bertholon
• Alice Nonin-Fanget
• Mathilde Golgo
• Alexandra Economou
• Charlotte Paillet
• Romain Thimonier
• Justin Gremeau
• Antoine Rigaut

 

Résumé des projets : 

1 : Club Alternative juridique : L’irresponsabilité pénale des aliénés mentaux : un permis pour tuer ?

Le club Alternative juridique nous présente sa revue complète à la fois numérique et imprimée, tournée vers la problématique suivante : L’irresponsabilité pénale des aliénés mentaux : un permis pour tuer ? Par une approche pluridisciplinaire mêlant droit, histoire, philosophie, littérature et sociologie, le premier groupe illustre avec la célèbre affaire « Sarah Halimi » les différents enjeux de l’irresponsabilité pénale.
 

2 : C’ Mon droit : Quel avenir pour la prison ?

C’mon droit, groupe qui ressort vainqueur de cette présentation des projets des L1, met en scène dans une émission mouvementée et interactive la question de la prison et de ses conditions. En première partie, les étudiants qui jouent le rôle de professionnels et d’ancien prisonnier, nous livrent avis et témoignages sur la question. Dans une seconde partie, et avec un réalisme apparent, deux invités nous proposent un débat enflammé au tour de la problématique : quel avenir pour la prison ?
 

3 : CPCD (Cour pénale des contes Disney) : Il était un crime…

La Cour pénale des contes Disney met en scène un procès autour du célèbre dessin animé « La Belle au Bois Dormant ». Dans ce procès fictif, les protagonistes remettent en question cette scène finale du baiser du principe charmant pour réveiller Aurore. Le débat met en évidence des sujets d’actualité comme la correctionnalisation judicaire et consentement sans lequel, toute relation est proscrite.
 

4 : Touche à mon poste : Les ministres et leurs rapports à la justice

Sur la forme d’un débat télévisé d’émission telle que les talk-show, un ensemble hétérogène d’invités, joué par les membres du groupe Touche à mon Poste, propose par une présentation théâtrale et animée des avis divers et variés sur le sujet : les ministres et leurs rapports à la justice. Lors du débat sont évoqués la responsabilité des ministres, leur mise en examen, la cour de justice de la république et les emplois ministériels.
 

5 : Les concitoyens : Un café un peu trop dosé

Avec une mise en scène d’une singularité propre au paradoxe temporel le groupe « concitoyens » imagine une mise en scène où se rencontre de grands penseurs et philosophes qui ont travaillé sur la notion de peine, de prison et plus particulièrement son rôle et son but à travers une vulgarisation théâtrale de ces notions. Platon, Kant, Beccaria, Camus et Foucault aident alors Robert Badinter sur l’écriture de son futur discours demandant l’abolition de la peine de mort.
 

6 : Les récidivistes : la prison est-elle une seconde chance ?

La prison, syndrome de la récidive ? C’est la question que traite le groupe « Les récidivistes » avec un débat oral accompagné d’un support écrit projeté donnant les chiffres de la situation carcérale en France. Le groupe avait introduit ses propos avec la mise en situation d’un micro-procès d’un récidiviste pour ensuite donner la parole à des experts fictifs à travers des questions/ réponses.
 

7 : Ocean’8 : Juger l’esclavage moderne

Un procès fictif romancé est organisé par le groupe Ocean’8 sur l’affaire Siliadin C. France de 2005 devant la CEDH sur la question de la dignité humaine et de l’esclavage moderne et particulièrement sous l’angle du travail domestique. La mise en scène met en lumière des questions bien contemporaines par l’intervention d’experts sur la situation française de l’esclavage domestique, ainsi que la condamnation de la France pour la première fois de la CEDH sur le sujet.
 

8 : Les 7 +1 : Julios Gones vs. Le reste du monde

Le groupe 7+1 a proposé un procès fictif des faits de Julios Gones, un riche français, lequel aurait détourné des fonds de charité du Vatican. D’abord jugé au Vatican, dans un régime théocratique, où le droit s’appuie sur la Bible, il est ensuite jugé au Burkina Faso où l’impartialité et l’équité du jugement sont questionnés. Ses mésaventures dans les différents territoires du monde s’arrêtent lors du dernier procès, par son exécution.
 

9 : AZADÎ (liberté en perse) : le paradoxe du droit en Iran

Le groupe Azadî, signifiant liberté en perse nous propose un poignant documentaire sur l’Iran. Son histoire est présentée suivie de témoignage d’iraniens. Tous mettent en avant l’importance de la transmission et la discussion autour de l’histoire iranienne. « Femme, Vie, Liberté »
 

10 : ABIDOU : la FIFA : perpétuation d’un système obsolète et rétrograde

Enfin, le groupe Abidou aborde le sujet de la FIFA : perpétuation d’un système obsolète et rétrograde. Le groupe traite de ce sujet avec une émission de télé intitulée : After foot. Des enjeux environnementaux et écologiques ou en lien avec la dignité humaine sont soulevés compte tenu des conditions de la tenue de la dernière coupe du Monde au Qatar. L’émission se termine sur les différentes polémiques d’abus sexuels.

 

Estelle Perrot et Chloé Grossi, étudiantes du Collège de droit