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Réforme des masters de science politique : la Faculté de droit fait évoluer son offre à partir de 2026
Publié le 18 décembre 2025 – Mis à jour le 18 décembre 2025
À l’issue de l’évaluation HCERES conduite en 2025, la Faculté de droit engage une réforme structurante des masters portés par sa section science politique. Celle-ci entrera en vigueur à la rentrée 2026 pour le master 1, puis à la rentrée 2027 pour le master 2. Cette évolution s’inscrit dans une démarche de consolidation et de clarification de l’offre de formation, avec une double exigence : renforcer l’excellence disciplinaire qui fait l’identité de la Faculté et adapter les parcours aux transformations contemporaines de l’action publique et des débouchés professionnels.
La nouvelle architecture repose sur deux mentions : Relations internationales et Science politique ; et cinq parcours clairement identifiés, conçus pour offrir à la fois une forte lisibilité académique et une réelle cohérence professionnelle.
La mention Relations internationales est ainsi maintenue et renforcée autour de trois parcours complémentaires. Le parcours Sécurité internationale et défense, dont l’attractivité et l’insertion professionnelle sont établies, est reconduit. Il est complété par deux nouveaux parcours. Le parcours Relations internationales et coopération culturelle dans les espaces francophones renouvelle l’approche des enjeux francophones, en croisant politiques culturelles, diplomatie d’influence et coopérations internationales. Le parcours Relations internationales et territoires répond quant à lui à une évolution marquée des débouchés : de plus en plus d’étudiants de la Faculté de droit sont aujourd’hui recrutés par des collectivités territoriales engagées dans des partenariats internationaux, des projets transfrontaliers ou des politiques de coopération décentralisée.
Cette organisation permet de couvrir trois dimensions majeures des relations internationales contemporaines : la sécurité et la défense, la coopération culturelle et linguistique, et la coopération institutionnelle et territoriale.
La réforme s’appuie également sur le renouvellement profond de l’équipe de science politique de la Faculté de droit depuis 2020, avec plusieurs recrutements qui ont renforcé l’expertise sur les dynamiques nationales de l’action publique. Ce renouvellement a déjà trouvé une traduction concrète dans la refonte de la licence droit - science politique, déployée progressivement entre 2023 et 2025. L’attractivité de cette nouvelle licence appelle logiquement une évolution de l’offre de master.
C’est dans cette continuité que la Faculté de droit crée une nouvelle mention Science politique. Celle-ci s’adresse aux étudiants souhaitant approfondir l’analyse de l’action publique, des crises et des processus décisionnels, dans une approche articulant science politique et droit, conformément à l’identité de la Faculté.
Le parcours Résilience - Crises, risques, intelligence stratégique, expertise (CRISE) propose une formation transversale à la gestion des crises, à différentes échelles, en s’appuyant sur une forte professionnalisation et une formation en alternance en deuxième année. Le parcours Expertise et conseil en affaires publiques cible spécifiquement les métiers du conseil, de l’expertise et de l’accompagnement des décideurs publics, avec une attention particulière portée aux enjeux éthiques, juridiques et aux transformations contemporaines du débat public, notamment liées à la désinformation et à l’essor de l’intelligence artificielle.
Cette évolution s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, les formations liées à la Francophonie ne relèvent plus exclusivement de la section science politique, ce qui permet une redistribution des moyens au sein de l’université. D’autre part, les effectifs en enseignement à distance ont fortement augmenté ces dernières années, atteignant près d’une centaine d’étudiants, ce qui appelle un renforcement de l’encadrement, notamment pour des publics en formation continue.
Enfin, la réduction des effectifs en présentiel permet à la Faculté de droit de consacrer davantage de temps à l’accompagnement individualisé des étudiants, en particulier dans la préparation et la rédaction du mémoire, en master 1 comme en master 2.
Les capacités d’accueil sont réparties comme suit :
Affirmer les orientations historiques de la Faculté et accompagner les mutations professionnelles
La section science politique de la Faculté de droit s’est distinguée très tôt par son positionnement sur les relations internationales, en particulier à travers la création d’une mention dédiée à ce champ. Dans un contexte de concurrence accrue entre établissements et d’attractivité sans précédent de ces formations, la réforme vise à consolider cette orientation historique tout en l’actualisant.La mention Relations internationales est ainsi maintenue et renforcée autour de trois parcours complémentaires. Le parcours Sécurité internationale et défense, dont l’attractivité et l’insertion professionnelle sont établies, est reconduit. Il est complété par deux nouveaux parcours. Le parcours Relations internationales et coopération culturelle dans les espaces francophones renouvelle l’approche des enjeux francophones, en croisant politiques culturelles, diplomatie d’influence et coopérations internationales. Le parcours Relations internationales et territoires répond quant à lui à une évolution marquée des débouchés : de plus en plus d’étudiants de la Faculté de droit sont aujourd’hui recrutés par des collectivités territoriales engagées dans des partenariats internationaux, des projets transfrontaliers ou des politiques de coopération décentralisée.
Cette organisation permet de couvrir trois dimensions majeures des relations internationales contemporaines : la sécurité et la défense, la coopération culturelle et linguistique, et la coopération institutionnelle et territoriale.
La réforme s’appuie également sur le renouvellement profond de l’équipe de science politique de la Faculté de droit depuis 2020, avec plusieurs recrutements qui ont renforcé l’expertise sur les dynamiques nationales de l’action publique. Ce renouvellement a déjà trouvé une traduction concrète dans la refonte de la licence droit - science politique, déployée progressivement entre 2023 et 2025. L’attractivité de cette nouvelle licence appelle logiquement une évolution de l’offre de master.
C’est dans cette continuité que la Faculté de droit crée une nouvelle mention Science politique. Celle-ci s’adresse aux étudiants souhaitant approfondir l’analyse de l’action publique, des crises et des processus décisionnels, dans une approche articulant science politique et droit, conformément à l’identité de la Faculté.
Le parcours Résilience - Crises, risques, intelligence stratégique, expertise (CRISE) propose une formation transversale à la gestion des crises, à différentes échelles, en s’appuyant sur une forte professionnalisation et une formation en alternance en deuxième année. Le parcours Expertise et conseil en affaires publiques cible spécifiquement les métiers du conseil, de l’expertise et de l’accompagnement des décideurs publics, avec une attention particulière portée aux enjeux éthiques, juridiques et aux transformations contemporaines du débat public, notamment liées à la désinformation et à l’essor de l’intelligence artificielle.
Améliorer l’encadrement pédagogique et le suivi des étudiants
La réforme répond également à un enjeu central pour la Faculté de droit : garantir un encadrement pédagogique de qualité dans un contexte de forte attractivité. La capacité d’accueil globale est fixée à 150 étudiants pour l’ensemble des cinq parcours, soit une diminution par rapport à l’existant.Cette évolution s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, les formations liées à la Francophonie ne relèvent plus exclusivement de la section science politique, ce qui permet une redistribution des moyens au sein de l’université. D’autre part, les effectifs en enseignement à distance ont fortement augmenté ces dernières années, atteignant près d’une centaine d’étudiants, ce qui appelle un renforcement de l’encadrement, notamment pour des publics en formation continue.
Enfin, la réduction des effectifs en présentiel permet à la Faculté de droit de consacrer davantage de temps à l’accompagnement individualisé des étudiants, en particulier dans la préparation et la rédaction du mémoire, en master 1 comme en master 2.
Les capacités d’accueil sont réparties comme suit :
- Mention Science politique : 25 places pour Expertise et conseil en affaires publiques ; 35 places pour Résilience – CRISE.
- Mention Relations internationales : 25 places pour Relations internationales et territoires ; 25 places pour Sécurité internationale et défense ; 40 places pour Relations internationales et coopération culturelle dans les espaces francophones.
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Mise à jour : 18 décembre 2025
