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[Retour sur] Conférence de Philippe Boxho : au cœur de la médecine légale
Publié le 19 février 2025 – Mis à jour le 19 février 2025
Le 12 février 2025, la Faculté de droit de l’Université Jean Moulin Lyon 3 a accueilli le Professeur Philippe Boxho, médecin légiste et expert en criminalistique, pour une conférence intitulée "Le médecin légiste, la mort, une vie".
Connu pour ses interventions auprès du grand public, notamment sur YouTube et dans les médias, le Professeur Boxho a proposé une réflexion sur le rôle du médecin légiste dans le processus judiciaire, en s’appuyant sur son expérience de terrain et son expertise scientifique.
Le médecin légiste est sollicité dans des enquêtes criminelles pour établir les causes et les circonstances du décès, mais il intervient également sur des victimes vivantes dans le cadre d’agressions ou de violences. Son rôle est d’apporter une analyse médicale rigoureuse, basée sur des preuves scientifiques, permettant d’éclairer les magistrats et enquêteurs dans leurs décisions.
À travers plusieurs cas concrets, il a expliqué comment l’analyse médico-légale peut révéler des indices invisibles à l’œil nu, qu’il s’agisse de traces de toxines, de lésions internes ou encore d’éléments permettant d’établir une chronologie des faits.
Lors de son intervention, Philippe Boxho a insisté sur la rigueur scientifique qui encadre la médecine légale, mais aussi sur les limites et les incertitudes auxquelles ces expertises peuvent être confrontées.
Il a notamment évoqué les enjeux de la datation de la mort, une problématique centrale en médecine légale, mais qui reste complexe et soumise à de nombreuses variables. Si la science permet d’apporter des estimations, il a rappelé que certains paramètres, comme les conditions environnementales, peuvent modifier les indices habituellement utilisés pour déterminer l’heure du décès.
Un autre point abordé concernait l’influence des expertises médico-légales sur les décisions de justice. Philippe Boxho a souligné que le médecin légiste ne se substitue jamais aux enquêteurs ou aux magistrats : il fournit des éléments d’analyse, mais l’interprétation et l’utilisation de ces résultats relèvent des autorités judiciaires. Il a également mis en garde contre les représentations parfois erronées véhiculées par les séries télévisées, qui simplifient ou exagèrent le rôle du médecin légiste dans les enquêtes criminelles.
Cette conférence a été organisée sous la direction scientifique de Patrick Mistretta, Professeur à l’Université Jean Moulin Lyon 3 et spécialiste du droit pénal. Son intervention a permis d’éclairer les liens étroits entre médecine légale et procédure judiciaire, en mettant en perspective les apports scientifiques avec les exigences du droit.
L’échange avec le public a permis d’aborder des questions variées, qu’il s’agisse de la formation des médecins légistes, des nouvelles technologies appliquées aux autopsies, ou encore des évolutions récentes en matière de criminalistique.
L’événement, qui affichait complet, a suscité un vif intérêt auprès des étudiants et enseignants présents, témoignant de l’attrait pour ces questions à la croisée du droit et des sciences. Cette conférence a permis de mieux comprendre les réalités du métier de médecin légiste et de souligner son rôle fondamental dans la recherche de vérité et l’administration de la justice.
Comprendre la médecine légale : un maillon clé du système judiciaire
Dans le cadre de cette conférence, Philippe Boxho a détaillé les missions du médecin légiste, un expert souvent méconnu du grand public mais dont le travail est essentiel à l’administration de la justice. Il a ainsi rappelé que la médecine légale ne se limite pas à l’autopsie des personnes décédées dans des circonstances suspectes, mais couvre un champ d’intervention bien plus vaste.Le médecin légiste est sollicité dans des enquêtes criminelles pour établir les causes et les circonstances du décès, mais il intervient également sur des victimes vivantes dans le cadre d’agressions ou de violences. Son rôle est d’apporter une analyse médicale rigoureuse, basée sur des preuves scientifiques, permettant d’éclairer les magistrats et enquêteurs dans leurs décisions.
À travers plusieurs cas concrets, il a expliqué comment l’analyse médico-légale peut révéler des indices invisibles à l’œil nu, qu’il s’agisse de traces de toxines, de lésions internes ou encore d’éléments permettant d’établir une chronologie des faits.
Entre science et justice : les défis du médecin légiste
Lors de son intervention, Philippe Boxho a insisté sur la rigueur scientifique qui encadre la médecine légale, mais aussi sur les limites et les incertitudes auxquelles ces expertises peuvent être confrontées.Il a notamment évoqué les enjeux de la datation de la mort, une problématique centrale en médecine légale, mais qui reste complexe et soumise à de nombreuses variables. Si la science permet d’apporter des estimations, il a rappelé que certains paramètres, comme les conditions environnementales, peuvent modifier les indices habituellement utilisés pour déterminer l’heure du décès.
Un autre point abordé concernait l’influence des expertises médico-légales sur les décisions de justice. Philippe Boxho a souligné que le médecin légiste ne se substitue jamais aux enquêteurs ou aux magistrats : il fournit des éléments d’analyse, mais l’interprétation et l’utilisation de ces résultats relèvent des autorités judiciaires. Il a également mis en garde contre les représentations parfois erronées véhiculées par les séries télévisées, qui simplifient ou exagèrent le rôle du médecin légiste dans les enquêtes criminelles.
Un échange riche sous la direction scientifique de Patrick Mistretta
Cette conférence a été organisée sous la direction scientifique de Patrick Mistretta, Professeur à l’Université Jean Moulin Lyon 3 et spécialiste du droit pénal. Son intervention a permis d’éclairer les liens étroits entre médecine légale et procédure judiciaire, en mettant en perspective les apports scientifiques avec les exigences du droit.L’échange avec le public a permis d’aborder des questions variées, qu’il s’agisse de la formation des médecins légistes, des nouvelles technologies appliquées aux autopsies, ou encore des évolutions récentes en matière de criminalistique.
Un intérêt marqué pour la médecine légale
L’événement, qui affichait complet, a suscité un vif intérêt auprès des étudiants et enseignants présents, témoignant de l’attrait pour ces questions à la croisée du droit et des sciences. Cette conférence a permis de mieux comprendre les réalités du métier de médecin légiste et de souligner son rôle fondamental dans la recherche de vérité et l’administration de la justice.
Mise à jour : 19 février 2025