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Benjamin Allahamne gagne le concours de plaidoirie de la Croix Rouge
Publié le 14 décembre 2020 – Mis à jour le 19 janvier 2021
Étudiant en Master Droit international Public à la Faculté de droit, Benjamin Allahamne remporte le concours de plaidoirie portant sur la question de la violation du droit international humanitaire organisé par la Croix Rouge.
Chaque année, la Croix Rouge française organise un concours de plaidoirie portant sur une question de violation du droit international humanitaire. L'objectif est de faire travailler des étudiants issus des universités et des écoles de guerre sur un cas fictif tiré de l'actualité. Le concours de plaidoirie 2020 portait sur les conflits armés, l'environnement et le droit international humanitaire.
Suite à une coopération avec la Croix Rouge lyonnaise cette année, les étudiants du Master Droit international Public ont eu connaissance de ce concours et deux d'entre eux se sont porté candidats.
Compte-tenu de la situation sanitaire actuelle, cette édition n'a pu avoir lieu dans des conditions normales. Aussi, il fut demandé aux candidats de présenter une vidéo de leur plaidoirie pour les premières phases de sélection. L'équipe de la Croix Rouge a finalement retenu trois plaideur : une étudiante de l'Université Paris 2 Panthéon Assas, une étudiante de Science Po Lille et un étudiant de l'Université Jean Moulin Lyon 3; Benjamin Allahmane.
Lors de la journée internationale pour la préservation de l'environnement en temps de guerre, le 6 novembre dernier, la Croix Rouge a souhaité donner la parole à des jeunes étudiants en droit et relayer leur message pour l’avenir. Les trois plaideurs se sont penché sur la manière dont les populations font face aux conflits et aux risques climatiques. Ils ont alors invité les internautes à départager les plaidoiries en votant. C'est Benjamin Allahmane, étudiant en Master 2 Droit international public à l'Université Jean Moulin Lyon3 qui a suscité le plus d'engouement avec sa vidéo "La plaidoirie ne reflète pas nécessairement les vues de la Croix-Rouge française et n’engage que son auteur." et a finalement remporté le concours de cette édition 2020.
Suite à une coopération avec la Croix Rouge lyonnaise cette année, les étudiants du Master Droit international Public ont eu connaissance de ce concours et deux d'entre eux se sont porté candidats.
Compte-tenu de la situation sanitaire actuelle, cette édition n'a pu avoir lieu dans des conditions normales. Aussi, il fut demandé aux candidats de présenter une vidéo de leur plaidoirie pour les premières phases de sélection. L'équipe de la Croix Rouge a finalement retenu trois plaideur : une étudiante de l'Université Paris 2 Panthéon Assas, une étudiante de Science Po Lille et un étudiant de l'Université Jean Moulin Lyon 3; Benjamin Allahmane.
Lors de la journée internationale pour la préservation de l'environnement en temps de guerre, le 6 novembre dernier, la Croix Rouge a souhaité donner la parole à des jeunes étudiants en droit et relayer leur message pour l’avenir. Les trois plaideurs se sont penché sur la manière dont les populations font face aux conflits et aux risques climatiques. Ils ont alors invité les internautes à départager les plaidoiries en votant. C'est Benjamin Allahmane, étudiant en Master 2 Droit international public à l'Université Jean Moulin Lyon3 qui a suscité le plus d'engouement avec sa vidéo "La plaidoirie ne reflète pas nécessairement les vues de la Croix-Rouge française et n’engage que son auteur." et a finalement remporté le concours de cette édition 2020.
Benjamin Allahmane Minda de l’Université Jean Moulin Lyon 3
La plaidoirie ne reflète pas nécessairement les vues de la Croix-Rouge française et n’engage que son auteur.Salomé Cohen de l’université Paris 2 Panthéon Assas
La plaidoirie ne reflète pas nécessairement les vues de la Croix-Rouge française et n’engage que son auteur.Alix Blanchard de Sciences Po Lille
La plaidoirie ne reflète pas nécessairement les vues de la Croix-Rouge française et n’engage que son auteur.
Une plaidoirie sur tous les fronts : les conflits, le climat et le droit humanitaire
Le climat change partout dans le monde, mais ce sont les personnes qui vivent dans des situations de fragilité qui sont les plus durement touchées. C’est pourquoi, en 2019, 70 pays se réunissaient à l’initiative de la Croix-Rouge française autour du thème « Santé et changements climatiques : soigner une humanité à +2 °C ». En 2020, dans sa Stratégie 2030, la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a reconnu les changements climatiques comme l’un des défis majeurs auxquels nous sommes confrontés.
Nous savons que l'environnement naturel est directement agressé ou dégradé par la guerre. Cette dégradation de l'environnement affaiblit la résilience des personnes et leur capacité à s'adapter au changement climatique. Aussi, même lorsque l’environnement naturel n’est pas directement pris pour cible, le changement climatique a un impact disproportionné sur les pays en proie à un conflit armé où la population se retrouve doublement menacée. Et rappelons que sur les 20 pays les plus vulnérables au changement climatique, la plupart sont en situation de conflit.
A travers notre mission historique et statutaire de diffuser le droit international humanitaire (DIH), nous souhaitons faire respecter ces règles permettant de limiter la dégradation de l’environnement et, par conséquent, réduire les souffrances et les risques auxquels les communautés touchées par un conflit armé sont exposées en raison du changement climatique. Le droit international humanitaire protège l’environnement naturel et interdit notamment l’utilisation de « méthodes ou moyens de guerre qui sont conçus pour causer, ou dont on peut attendre qu'ils causeront, des dommages étendus, durables et graves à l'environnement naturel ». Il interdit également les attaques contre l'environnement naturel à titre de représailles.
Mise à jour : 19 janvier 2021